Le piratage informatique consiste à compromettre des appareils et des réseaux numériques en accédant sans autorisation à un compte ou à un système. L'objectif est généralement de corrompre les systèmes, de recueillir des informations sur les utilisateurs, de voler des données ou de perturber les activités régulières en ligne.
Les pirates informatiques sont de plus en plus sophistiqués et utilisent des méthodes d'attaque furtives pour passer inaperçus aux yeux des logiciels de cybersécurité et des équipes informatiques. En conséquence, la cybercriminalité est devenue une industrie mondiale de plusieurs milliards de dollars.
Les personnes accusées de cybercriminalité doivent faire appel à un conseiller juridique compétent, car les peines encourues en cas de condamnation peuvent aller jusqu'à l'incarcération et/ou l'obligation de dédommagement financier.
Bien que le terme "pirate informatique" ne soit pas mentionné dans le code criminel, plusieurs articles traitent de ce crime.
Je demande toujours à mes clients d'expliquer en détail ce qui les a conduits à être accusés d'un crime. Après avoir examiné les preuves fournies par la police, je peux suggérer la meilleure défense possible contre l'accusation.
Contester les preuves : Les preuves électroniques dans les affaires de cybercriminalité peuvent être complexes et difficiles à interpréter, et je peux être en mesure de montrer au tribunal que la responsabilité n'a pas été clairement établie.
Absence d'intention : Pour obtenir une condamnation, le procureur de la Couronne doit pouvoir démontrer que l'accusé avait l'intention de commettre un acte illégal. Les activités en ligne de l'accusé n'étaient peut-être pas malveillantes.
Les droits civils ont été violés : La Charte canadienne des droits et libertés garantit à chacun un certain degré de protection de la vie privée et de liberté d'expression. Lorsque la police enquête sur des cybercrimes, elle doit respecter les règles, notamment en obtenant des mandats de perquisition en bonne et due forme. Si ce n'est pas le cas, je peux contester la constitutionnalité des accusations et demander qu'elles soient rejetées.
Accepter une négociation de peine : Dans certains cas, il peut être avantageux de négocier un accord avec l'accusation, par exemple en plaidant coupable d'une accusation moins grave en échange d'une réduction de peine.
Chercher des peines alternatives : Pour les cybercrimes mineurs, des peines alternatives telles que le travail d'intérêt général, la probation ou la surveillance électronique peuvent être envisagées. Un avocat de la défense pénale peut explorer ces options et s'efforcer d'obtenir une peine plus clémente.
Selon l'Évaluation nationale de la cybercriminalité 2023-2024 publiée par le Centre antifraude du Canada, plus de 150 000 fraudes ont été signalées au Canada et au moins 600 millions de dollars ont été volés depuis janvier 2021.
Les points saillants du rapport sont les suivants :
Un article de presse a qualifié un résident d'Ottawa de "cybercriminel le plus prolifique du Canada" après qu'il a plaidé coupable de cyberattaques visant les ordinateurs de plus d'un millier de personnes, d'entreprises et d'organisations, dont trois services de police.
L'homme a utilisé des adresses électroniques anonymes et des connexions à des serveurs distants pour masquer son identité dans le cadre de vastes opérations d'hameçonnage, indique l'article, ajoutant que les courriels étaient envoyés sous le faux prétexte de trouver un emploi et que le faux curriculum vitae joint contenait des logiciels malveillants.
"Une fois que l'une des victimes ouvrait la pièce jointe, le logiciel malveillant intégré lui permettait d'accéder à l'ordinateur cible et d'en prendre le contrôle total", indique le rapport, ce qui lui permettait de "collecter les identifiants bancaires et d'envoyer des transferts de courrier électronique à partir des comptes des victimes à leur insu".
Les enquêteurs ont identifié 1 113 victimes - dont trois services de police au Canada - qui lui ont versé collectivement environ 49 000 dollars en bitcoins.
L'homme a plaidé coupable de fraude, d'utilisation non autorisée d'un ordinateur et de méfait en relation avec des données informatiques, indique le rapport.
Le rapport ajoute que l'homme devra restituer l'intégralité de ses biens et qu'il ne sera autorisé à utiliser un ordinateur que dans le cadre d'un travail honnête, pendant qu'il sera en liberté sous caution en attendant le prononcé de sa peine.
La cybercriminalité ne cesse de se développer et de prendre de nouvelles directions, tout comme la jurisprudence dans ce domaine. Si vous êtes accusé, contactez-moi pour une consultation gratuite afin de discuter des options qui s'offrent à vous.